Kollar – Valerie, La France travaille 1932 INDUSTRIEFOTOGRAFIE INDUSTRIE BERUFE

Kollar – Valéry, Paul (Préface). La France travaille. 17 Teile in 2 Bänden. Paris, Horizons de France (1932-1934). Gr.-4° (33 x 26,5 cm.). 428 S., [4] Bl.; 419, (1) S., [5] Bl. mit 1358 Abb. nach Photographien, davon 1109 von Francois Kollar. Dunkelblaue OLn. mit goldgepr. Deckelvignetten. (Le visage de la France).

Bouqueret, Paris 106 ff. Koetzle 239 f. (mit Abb.). – Gesamtausgabe aller 15 Teile des monumentalen Werks, eine Art „Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers“ des 20. Jahrhunderts. – I. Mineurs. – Les métiers du fer. – Mariniers et bateliers. – Gens de mer. – La vie des phares. – Le rail. – L’automobile, la route. – L’avion, les chemins de l’air. – Aux sources de l’énergie. – II. La vie paysanne, vignerons. – Marchés et ravitaillement des villes. Forestiers et bucherons, fleurs et parfums. – Tisserands et filateurs, canuts, tapisseries. – Couture et mode. – Verriers et céramistes. – le batiment. – Fabriques à papier, métiers du livre. – Journaux, bibliothèques, laboratoires. – „La Russie au travail, livre de propaganda contenant 265 photographies réalisées par les meilleurs opérateurs soviétiques de l’époque et gui parut originellement à Berlin, puis en France en 1931, a insufflé à Francois Kollar l’idée de mettre en chantier ce qui deviendra son chef-d’oeuvre: La France tarvaille. … Il faut dire que l’ouvrage marque assurément un tournant au sein de la Nouvelle Photographie, ouvrant une troisième voie de la modernité photographique après la Nouvelle Vision et le surréalisme. … Avec ce travail énorme, dont il est l’unique maître d’oeuvre, Kollar allait non seulement prendre le contre-pied de l’image d’une France encore rurale et endormie qu’avait donnée la collection „Le Visage de la France“ publiée précédemment par le même éditeur, mais dépasser les jeux métaphoniques du surréalisme et les images léchées de la Nouvelle Vision, en se confrontant au plus dur et au plus vrai de la réalité, jusqu’à pénétier photographiquement au coeur même de la modernité, entendue comme broyeuse d’hommes, auxquels il confère toujours une dignité“ (C. Bouqueret). – „La France travaille (Frankreich arbeitet) stellt … die erste – und einzige – umfassende fotografische Untersuchung dar, die in Frankreich zu diesem Thema je vorgenommen wurde, noch dazu von einer einzelnen Person“ (E. de l’Écotas in Koetzle). – Vorsätze u. Schnitte etwas stockfleckig, sehr gutes Exemplar in den dekorativen Verlagseinbänden.